Titre : | Comparaison de deux méthodes d’estimation du succès reproducteur et évaluation des conditions météorologiques sur la reproduction d’Ibis falcinelle, de Hérons garde-boeufs et d’Aigrettes garzette en Camargue |
Auteurs : | Justine Costa, Auteur |
Type de document : | Mémoire |
Editeur : | Rennes : Université de Rennes, 2020 |
Format : | 22 |
Note générale : | Master 1 Patrimoine Naturel et Biodiversité |
Langues: | Français |
Index. décimale : | TdV (Publications TdV) |
Mots-clés : | TdV ; Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Egretta garzetta ; Bubulcus ibis ; Plegadis falcinellus ; Dynamique population ; Survie ; vent ; Précipitation |
Mots-clés: | Taux de survie journalier, oiseaux coloniaux, vent, précipitations |
Résumé : |
L’estimation du succès reproducteur chez les oiseaux est important pour comprendre quels facteurs peuvent influencer la dynamique des populations. Cette étude s’intéresse à la reproduction d’Aigrettes garzettes (Egretta garzetta), d’Ibis falcinelle (Plegadis falcinellus) et de Hérons garde-boeufs (Bubulcus ibis) nicheurs dans une colonie mixte en Camargue. Dans un premier temps, deux méthodes d’estimation du succès reproducteur des Ibis sont comparées sur quatre saisons de reproduction. L’une à partir du nombre de jeunes par nid au cours d’une visite dans la colonie, et l’autre à partir d’un échantillon de nids suivis à plusieurs reprises dans la colonie. Dans un second temps, l’impact du vent et de la pluie sur le taux de survie des nids est évalué pour les trois espèces nicheuses. La comparaison des deux méthodes donnent des résultats très corrélés, mais avec une incertitude élevée à cause du faible nombre d’années de suivi et de la forte variabilité intraannuelle. Ensuite, le vent a un effet positif sur le taux de survie des nids, probablement car en Camargue, le mistral (vent fort local) est accompagné d’un temps plutôt sec et ensoleillé. En revanche, la pluie a un effet négatif sur la survie des nids des trois espèces confondues, mais positif sur les nids d’Ibis falcinelle seuls. Ces résultats s’expliquent par le fait que la pluie induit une perte d’énergie et une diminution de la température corporelle des poussins, mais qu’elle augmente la surface de nourrissage dans les marais, principaux lieux de nourrissage des Ibis et des Aigrettes garzettes en Camargue. Le Héron garde-boeuf est lui, moins dépendant des marais d’eau douce pour la recherche de nourriture, et ne tire pas autant les bénéfices de l’augmentation des niveaux d’eau.
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